Une équipe mobilisée et motivée pour « Mon succès numérique »
Le Réseau des CCTT – Synchronex a officiellement lancé son nouveau projet « Mon succès numérique ». L’objectif de ce programme est de maximiser, par l’innovation, l’efficience des entreprises et des organisations d’ici en accompagnant leurs premiers pas vers un virage numérique réussi. Entrevue avec la présidente-directrice générale, Marie Gagné, et avec le coordonnateur-conseiller en transformation numérique, Étienne Dansereau.
Q :Parlez-nous de ce projet : comment a émergé l’idée et quels sont les besoins ?
MG : Je pense que c’est une occasion unique pour les CCTT de positionner leur rôle incontournable dans le déploiement des stratégies gouvernementales. Mon succès numérique s’inscrit dans le cadre de l’offensive de transformation numérique.
Plusieurs constats ont été faits au sein des organisations, notamment auprès des PME. 25 % des PME estiment être peu avancés dans leur virage numérique, 94 % considèrent la transformation numérique importante, mais 28 % estiment que c’est non urgent.
La pandémie force les organisations à se transformer. On constate que les entreprises qui ont réussi à tirer le mieux leur épingle du jeu, ce sont les entreprises qui sont numérisées. Les autres sont en arrière du peloton. Dans le cadre de l’offensive de transformation numérique c’est avec ces derniers que nous travaillons, car c’est maintenant qu’il faut agir. Aujourd’hui, c’est de plus en plus simple de développer des projets numériques. La transformation numérique, ce n’est pas un vent de face, c’est un processus qui est continu.
Q : Étienne Dansereau, ton équipe-conseil en transformation numérique s’active partout au Québec. Quel est votre rôle ?
ÉD : On travaille à identifier avec les organisations à travers le Québec de premiers succès numériques pour augmenter leur productivité. Elles vont pouvoir réaliser leurs transformations par le biais des expertises de nos CCTT. Réaliser un premier succès numérique permet à l’entreprise d’adopter une démarche à plus long terme. Nous sommes une équipe de quatre personnes et notre objectif, c’est de faire connaître, à nos partenaires dans le domaine du développement économique, la complémentarité de notre programme aux solutions actuellement offertes. À terme, on souhaite accompagner plus de 1200 entreprises.
Q : Quelle forme peut prendre un premier projet numérique et quels en sont les bienfaits pour une entreprise ou un organisme?
MG : On s’adresse à des organisations qui sont peu ou pas numérisées. Quelqu’un qui démarre la course à pied ne va pas se lancer dans un marathon. C’est un peu la même chose avec mon succès numérique. Ce qu’on vise, ce sont des projets qui ont une taille accessible. On veut développer la confiance de l’entreprise dans sa capacité à réaliser un projet numérique donc on parle d’un projet où il y a des taux de succès très élevés, où le risque est au minimum. Ça peut être une analyse d’une problématique qui est arrivée avec un schéma de solution, une simulation, le développement d’un concept préliminaire, l’installation d’un système de suivi d’indicateurs, un tableau de bord, l’élaboration d’un cahier de charge… Il y a plusieurs options!
Q : Ce projet est une solution facile et accessible pour toutes les organisations qui veulent se lancer dans un projet numérique Étienne Dansereau, comment ça se passe quand une organisation contacte l’équipe-conseil et quel financement est disponible ?
ÉD : Les personnes intéressées peuvent nous contacter pour évaluer la faisabilité de leur projet. On fait un premier contact et une visite d’entreprise s’il y a lieu pour bien comprendre les besoins. On peut identifier les projets potentiels qui pourraient avoir des retombées concrètes, puis on fait le maillage avec le bon intervenant dans notre escouade numérique de 14 CCTT. C’est avec cet esprit de collaboration que les CCTT développent un projet adapté et propulsent l’entreprise vers une plus grande efficacité.
En quelques mois, les organisations passent de l’idée à l’implantation de la solution. L’aide financière du Réseau des CCTT- Synchronex peut atteindre jusqu’à 22 500 $ en subvention. Au total, les organisations peuvent aller chercher jusqu’à 80 % du coût du projet en cumulant les aides des différents paliers et organismes.
Q : Les projets peuvent être soumis en ligne de façon rapide. Quelles sont les prochaines actions pour votre équipe ?
ÉD : Nous participons à plusieurs salons dès cet automne. Par exemple, le Salon industriel de Québec du 4 au 6 octobre, le Colloque métallurgique à Montréal en novembre, des Rendez-vous des affaires également. Plusieurs événements sont prévus en 2023. On va aussi joindre des webinaires, des conférences, des panels pour parler de « Mon succès numérique » auprès de différentes associations et régions.
MG : Il y aura aussi une grande campagne promotionnelle dans les journaux, les magazines et sur les médias sociaux. Et éventuellement, les entreprises pourront témoigner de l’impact du programme sur leur organisation et de l’importance d’entamer dès aujourd’hui un virage numérique.
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