Tannage écoresponsable de peaux de phoque et de poisson

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Écofaune boréale est sollicité par des intervenants socio-économiques du Nunavik, des Îles-de-la-Madeleine et de la Côte-Nord. Ils veulent une relance verte de la production de fourrure/cuir à partir des peaux de poisson et de phoque. Ces peaux sont actuellement des matières résiduelles et représentent donc un gisement d’économie circulaire.

Ce projet est complexe puisque l’industrie ne peut remplacer efficacement le chrome pour tanner le phoque. Le tannage avec les zéolites est une des dernières innovations écologiques pour le cuir. Mais son application à la fourrure reste déterminée. Le tannage végétal du poisson se développe en Europe, mais il n’y a pas de procédé commercial canadien. En plus, ces tannins doivent être importés. Nous collaborons avec le CÉPROCQ, CCTT en procédés chimiques, et avec Kemitek, CCTT en chimie verte et mise à l'échelle de procédés pour l’extraction et l’analyse de tannins issus de résidus forestiers fournis par Résolu. Le CRBM de Rimouski effectue une recherche sur des tannins marins, un sujet tout à fait innovateur. En France, un centre de recherche sur le cuir et une tannerie de poisson nous assistent avec leur expertise en tannage végétal. L’eau est une préoccupation pour des régions éloignées, car le tannage en utilise beaucoup. Le CTEAU, CCTT en technologies de l'eau participe au projet afin d’appliquer un système de réutilisation de l’eau quasi totale.

Les enzymes sont reconnues pour assister de façon écologique les procédés de tannage. Une chercheuse du collège de Chicoutimi collabore à ce sujet.