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Laboratoire vivant innovation education

Un Laboratoire vivant d'innovation en éducation (LaVIE)

Shape 2 mars 2023

Cet article a été rédigé par le Portail du réseau collégial dans le cadre de notre entente de partenariat. Pour consulter l'article original : Un Laboratoire vivant d'innovation en éducation (LaVIE) - Entrevue avec une contamineuse en chef - Les cégeps (lescegeps.com)
Autrice : Josiane Beaudoin

« Si on veut changer le monde, il faut commencer par le milieu de l’éducation! » C’est cette citation qui a inspiré la création du LLio, Le Laboratoire en innovation ouverte rattaché au Cégep de Rivière-du-Loup. Ce centre collégial de transfert de technologies et de pratiques sociales novatrices (CCTT) s’intéresse à la posture des humains face à l’innovation de tout genre. Rachel Berthiaume, chercheure, facilitatrice et co-coordonnatrice est une des personnes instigatrices de ce laboratoire.

Avant de découvrir le nouveau projet du LLio, il est important de maîtriser les concepts qui le définissent. « Un laboratoire est une représentation du monde vivant de notre société dans lequel on retrouve, entre autres, les différents acteurs détenant un rôle dans notre système d’éducation actuel. Par exemple, les parents, les enfants, les enseignants, les directions, le personnel de soutien, les chercheurs, la population, etc. », explique Rachel Berthiaume. « Innover, c’est penser autrement et agir. Pour y parvenir, cela prend une approche méthodologique qui sélectionne des problèmes complexes demandant une multitude de solutions. »

Rachel Berthiaume
Rachel Berthiaume du LLio

Un projet phare pour élargir nos horizons

Récemment, le LLio a développé LaVIE, un Laboratoire Vivant d’Innovation en Éducation, qui a comme objectif de lutter contre les inégalités scolaires et numériques. « Une idée c’est une chose, la conjuguer et la créer en est une autre », exprime Mme Berthiaume. « Ce n’est pas d’hier qu’on voit des inégalités entre les milieux sociaux, scolaires, publics et privés. Malheureusement, la pandémie en a fait ressortir davantage, surtout au niveau numérique. »

Dans cette optique, LaVIE a mis en place des cellules de cocréations constituées de divers acteurs en lien avec le monde de l’éducation. Ceux-ci viennent de plusieurs régions du Québec et occupent différentes fonctions. Ainsi, les solutions émanant de plusieurs personnes permettront de mixer plusieurs visions et d’élargir les horizons. L’objectif est d’outiller les cellules pour qu’elles deviennent autonomes dans la recherche de solutions et dans la manière de les intégrer dans les différents milieux. « Actuellement, on tombe rapidement en mode solution sans vraiment bien comprendre l’intégralité du problème et en se laissant parfois influencer par nos biais cognitifs. » dit Mme Berthiaume.

En plus des cellules de cocréations, LaVIE souhaite mettre en place des infrastructures afin de pérenniser le laboratoire. Celles-ci permettront de soutenir et d’engager les milieux dans la mise en place de solutions nouvelles. Son objectif ultime étant de favoriser le développement du plein potentiel et l’épanouissement social de chacun des jeunes du Québec. Ainsi, ils seront à même de devenir des citoyens engagés dans la société de demain.

Une place de choix pour les étudiants collégiaux

À travers ces actions, le projet laisse une place de choix aux étudiants collégiaux. Ceux-ci ont l’opportunité de s’impliquer dans les différentes étapes du processus. Ils peuvent s’approprier les méthodes de recherche en plus de réaliser différentes tâches dont les verbatims des réunions, la gestion d’une partie des communications, la création d’un logo, etc. Chacun y trouve son compte en fonction de ses compétences et intérêts. C’est aussi une expérience significative dans leur parcours professionnel.

Un déploiement à la grandeur du Québec

Et maintenant, ce qui s’en vient pour ce projet, c’est le premier test dans un milieu dès l’automne prochain. Par la suite, on vise un déploiement à la grandeur du Québec afin que les idées et les outils développés servent à un plus grand nombre. Cependant, tout part de la désirabilité de la transformation, il faut donc poursuivre la mission et travailler sur l’ouverture de la population à la diffusion des savoirs et à l’innovation.

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